Xavier Tutein, bordelais de souche, a rejoint les côtes anglaises dans les années 80. Il débarque avec sa révolte et contribue au grand chantier Punk. D'un squat à l'autre, il bifurque pendant deux ans près du Real World Studio de Peter Gabriel.

The Clash, Cure, Joy Division mais aussi Bob Marley, Nusrat fateh Ali Khan, Fela Kuti... font partie intégrante de ses inspirations.

 

Multi-instrumentiste inspiré bassiste, guitariste, auteur- compositeur et sound designer, Xavier embrasse tous les styles et tous les horizons. Avec "Ophiuchus", le groupe de Mike Vince des jumeaux Jon et Simon Cousins et Pat Darcy, il participe à l'invention du "rural english rock". Le groupe, salué par fRoots magazine, sortira deux albums. En 2010, une page Facebook plébiscite leur retour et les retrouvailles se déroulent lors du 40eme festival de Glastonbury.

 

Ces dernières années, son chemin sur les scènes parisiennes a souvent croisé celui de Ousseynou Ndiaye, alias Gentleman Jul’. Natif de Fatick, au Sénégal, sa voix caractéristique s’inscrit dans la tradition de Jimmy Cliff, Peter Tosh et, bien entendu, des rastas africains tels que Lucky Dube, Alpha Blondy et Tiken Jah. Dans ses chansons, Gentleman aborde les murailles à abattre, la folie des hommes, le poids des traditions, le tout avec une sensibilité reggae. Ce style colore ses textes et lui permet d’aborder les sujets les plus graves avec légèreté.

 

Xavier et Gentleman approfondissent leur collaboration artistique lors d’une résidence au centre musical Fleury-Goutte d'Or Barbara. Ils jouent dans le collectif Indian Sonic crée par Xavier, entrelacements musical de chants carnatiques, rajasthani, anglais, français et wolof.

 

Aujourd'hui, ils reviennent ensemble avec What Have I Done. Entre reggae et electro, guitares saturées et mélodies tropicales, WHID donne à entendre des histoires de toutes les couleurs, sans jamais rien sacrifier de leurs expériences et de leurs sensibilités militantes.

 

Le groupe convoque le monde et chante en français, en woloff, en passant par le sérère et l’anglais. Parmi une grande variété de thèmes, les deux amis musiciens expriment leur regard sur une société en perdition. Mais vecteur d'espoir et de bonne humeur, WHID est une possible boussole pour nous indiquer le chemin d’une fraternité encore à trouver...